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Hatsunosuke || Comme une souris entre les pattes d'un tigre.

Anonymous
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Dim 25 Oct - 9:05
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" Hatsunosuke




Eh ! Moi c'est Hatsunosuke, et on me surnomme Hatsu plus simplement. Parce que personne n'arrive à prononcer mon prénom complet correctement. Je suis en stage apprentissage de la solitude, et ça me va très bien comme ça. J'ai plutôt tendance à être particulièrement taquine.
Je suis une femme, même si vous le voyez bien et je suis hétérosexuelle. J'ai 24 ans et je suis née un 18 décembre.
Je suis une hybride Tora, d'origine japonaise.
J'ai eu un métier, en cachette, écrivain mais écrire dans une cage est relativement complexe.


Psst, et la personne sur l'avatar c'est Hiiro Miku, Furyou Michi ~Gang Road~.




" Mon physique



Arpentant les rues, vous cherchez de quoi passer le temps. Et, le regard se baladant d'une personne à l'autre, vous finissez par tomber sur cette silhouette enveloppée de mystère. En effet, la femme que vous regardez vous semble venir d'ailleurs, vous semble être tout bonnement hors de sa place. Quand les gens s'habillent confortablement, selon leurs envies de liberté de mouvements, cette dame s'emprisonne dans un étroit kimono aux longs pans partagé entre l'or et le rubis. Sans mal, vous imaginez qu'il s'agit là d'un style vestimentaire qu'elle arbore au quotidien. Ses mouvements, son attitude, vous accordent cette confiance de pensée, car, si elle semble hors du tableau, elle ne paraît nullement en être dérangée. Comme quiconque, elle se déplace, comme une ombre colorée, et attire quelques regards curieux. Vous même, surprit, la suivait des yeux, comme si elle avait été mystérieusement dotée de la capacité de changer sans cesse d'apparence. A chaque pas qu'elle fait, faisant tourner l'angle dans lequel vous l'apercevez, vous avez l'impression de la redécouvrir. Elle vous semble, tout en simplicité, être un perpétuel renouvellement, un mystère encore tout entier que l'on ne perce jamais véritablement. Enroulée dans cette sorte d'aura d'aise, de confiance, elle vous donne le sentiment d'être comme l'océan qui effleure la peau, avant de s'enfuir, ne laissant à quiconque le temps ou rien que l'opportunité de l'attraper. Passant derrière un arbre, elle disparaît un court instant de votre champ de vision. Et, vous penchant, vous tentez de rattraper sa silhouette. Peut-être, dans votre esprit, avez-vous imaginé qu'elle ne ré-apparaîtrait jamais ? Pourtant, elle se glisse à nouveau dans votre sillage. Et, en vous rapprochant, vous percevez encore un peu mieux cet être délicat.

Ses cheveux, longs, s'arrêtant au bas de son dos, possèdent, bien qu'étant en majorité lisses, quelques mèches ondulant délicieusement. Sans même avoir à les toucher, vous savez que ceux-ci doivent avoir la douceur de la soie, à la façon dont ils se baladent dans le vent, sans paraître s’emmêler. Noués en une queue de cheval relevée, décorée de fleurs, d'une broche et autres petites babioles, ils vous intrigue de leur singulière couleur. Presque bordeaux, ils tirent vers une sorte de violet mauve dont les reflets varient çà et là en fonction de la lumière à laquelle elle est exposée. Sous le soleil, ceux-ci semblent être presque carmins, mais vous déduisez avec astuce que ce n'est pas la couleur qu'ils arborent en général. Des ombres, mais aussi quelques lumières, donnent à sa chevelure profonde un certain relief, l'empêchant de paraître fade. Il est relativement évident que, si ces filaments sont naturels, leur propriétaire doit en prendre un soin méticuleux. Fait approuvé par le fait qu'aucune pointe ne fourche ou ne se dédouble, comme s'ils avaient été coupés récemment. Couvrant son front, ceux-ci ont été coupés en une frange droite, qui affronte les bourrasques de vent en obligeant leur maîtresse a revérifier leur position de temps à autres, dans un geste dont elle semble plus se formaliser elle-même. Vos yeux, se perdant sur une vue légèrement plus générale, comme s'ils avaient été dotés de la capacité de dézoomer, arpentent son visage alors qu'elle se pose à un banc. Sa peau, de porcelaine, ne vous semble pas avoir la moindre imperfection, nouvelle preuve que c'est une personne faisant attention à elle, à son apparence. Une mimique tord, une fraction de seconde à peine, son air tranquille, alors qu'un sourire se glisse naturellement sur ses lèvres rosées. Malgré la saison, celles-ci ne sont pas gercées, intactes, donnant même les douces rêveries de baisers volés. Mais, pour ne pas succomber à cette silencieuse tentation, vous perdez vos yeux sur les siens. Tout comme ses cheveux, ceux-ci, divinement grands, comme toujours pleins de candeur, hésitent entre le bordeaux et le mauve, et luisent d'une sorte d'éclat légèrement malicieux, satisfait et amusé. Ce sont là des yeux qui semblent se jouer, avec méchanceté, de tout le monde. Légèrement en amandes, ils semblent être en même temps très tendres et calmes, dans une simplicité encore désinvolte. Quelque part, il vous est purement et simplement impossible de traduire toutes les émotions qui se mélangent dans ses yeux. Certains sentiments paraissent même s'y confronter, s'y mêler, fusionnant dans une émotion encore toute autre, et ce tout juste le temps d'un battement de cils. L'on peut dire que son visage en lui-même, aux traits délicatement dessinés, fins, baigne dans une féminité nouant votre regard à lui dans une magie à laquelle vous ne trouvez pas de nom. Ses longs cils battent, avec lenteur, et vos œillades sont attirés par son petit nez, adorablement tiré, si peu, vers le haut. Et, alors que ses yeux se rouvrent, vous remarquez que votre regard vous ai rendu. Ses joues, joliment rondes, se colorent d'un rose timide. Alors, son sourire s'agrandit, vous laissant quelques secondes le temps d'apercevoir d'éclatantes dents blanches, légèrement pointues, avant que celles-ci ne soient cachées par son éventail.

La délicieuse créature esquive votre regard, habilement et, après quelques nouvelles et furtives œillades, vous reprenez de l'observer, sans aucune pensée impure, simplement envoûté. Ses épaules, frêles, quelque peu dévoilées par le tissu de son kimono légèrement entre-ouvert, ne vous semble pas aptes à porter de lourdes charges. Non pas que vous soyez le genre de personne à penser une femme incapable d'effort (ou peut-être l'êtes vous vraiment), mais il est relativement évident que cette carrure, ou plutôt cette absence de carrure, ne doit pas jouer à son avantage. Vous l'imaginez sans mal, femme fragile, demander de l'aide aux autres pour soulever quoi que ce soit, peut-être même des choses plus légères que son poids. A la regarder plus généralement à nouveau, vous vus questionnez. Lorsqu'elle marchait, même avec la distance, il n'était pas difficile de remarquer qu'elle devait, par rapport aux autres passants, de réaliser sa taille. Peut-être un mètre soixante-dix, peut-être légèrement plus. Et sa silhouette, longiligne, son corps bien proportionné, vous murmure qu'elle ne doit pas faire plus de soixante kilos. Sans vous attardez, vous descendez encore votre regard, jusqu'à parvenir à la poitrine qui naît dans l'entre-bâillement de son kimono. Ronds, bien que bien moins généreux que ceux dont semblaient être, heureusement, dotées les autres hybrides femelles, elle possède un charme qui lui est propre, et qu'elle n'hésite à priori pas à utiliser sans gêne. Vous songez, dans un coin de votre tête, qu'il doit être bien agréable d'y apposer la tête... Avant de changer de pensée, brusquement, descendant sur son ventre. Plat, encerclé par son obi noir et vert, il convient encore une fois tout à fait à son apparence, faisant d'elle une femme relativement grande parmi les japonaises, mais aussi svelte ce qui, bien sûr, n'est pas pour déplaire aux passants. Vous remontez votre regard à ses épaules, troublé de les voir encore aussi exposées, bien que sans la moindre indécence, et plongez sur le côté, pour longer son bras et parvenir à l'une de ses mains. Pourvue de longs et fins doigts, celle-ci aurait été un véritable rêve pour une pianiste, bien qu'elles soient légèrement "trop" petites. Sans grande difficulté, vous songez alors qu'il ne doit pas être simple pour l'hybride de trouver bague à passer à son doigt, bien qu'il semble évident qu'une telle créature n'ait pas besoin de se soucier de ce genre de fadaises.

Votre regard descend à nouveau, jusqu'à parvenir à ce que vous imaginez être la hauteur de ses cuisses. Et, malgré qu'elle soit assise, les plis soignés de sa tenue vous intime que, sous le tissu, se cachent certainement des jambes galbées, douillettes, mais certainement pas endurantes. Vous n'ignorez pas, aux oreilles sur sa tête, mais aussi à la queue qui pend sous le dossier du banc, que les Tora ne sont pas les champions des marathons. Ainsi, vous soupçonnez qu'elle ne soit pas du genre à courir çà et là, ce qui, bien sûr, est exact. Vous ne soupçonnerez cependant pas que du tissu se trouve encore sous celui que vous observez, parce que la Tora aime à couvrir partiellement ses cuisses de bas ornés d'une fine dentelle. Votre regard suit encore sa course, tranquillement, alors que l'hybride croise ses jambes. Et, le tissu de son kimono se soulevant légèrement, vous apercevez, en vous penchant légèrement, des geta traditionnelles. Vous applaudiriez bien, si vous le pouviez, que cette demoiselle marche si aisément avec de telles choses aux pieds. Mais son équilibre est parfait. Sa posture impeccable. Et, en détachant finalement votre regard, vous convenez qu'il s'agit forcément d'une hybride servant un grand personnage. Ne pouvant rester plus longtemps à l'observer, à ce sentiment de saleté qui vous gagne de tant lorgner sur une pure inconnue, vous tournez le dos, avec difficulté. Dans l'air, vous enivrant, vous sentez ce léger parfum de mangue, un parfum que vous jugeriez pouvoir attribué à la peau chaude de votre mystérieuse femme. Pour vous en assurez, vous vous retourner à nouveau, ayant dans l'idée de peut-être l'approcher pour converser avec elle, mais déjà elle a disparu, dans le léger tintement de la clochette de son éventail, au milieu de la foule.



" Mon caractère



Bienvenue ! Bienvenue au bal ! Nous ne vous espérions plus, l'ami. Mais nous trouverons bien une petite place pour vous, que vous puissiez faire la connaissance de nos charmants autres invités. Mais nous devons nous retirer, quelques instants au moins. Nous vous laissons donc aux bons soins de madame La Joie. Vous vous frayez un chemin, entre les costumes, jusqu'à parvenir à cette femme, grand sourire aux lèvres, qui vous fait signe de la main. Autour de vous, il y a une masse de personne plutôt impressionnante. Vous ne reconnaissez pas un seul visage, et pourtant certaines personnes vous semblent familières. Peut-être est-ce parce qu'ici, il y a trop de monde pour ne pas avoir déjà rêver de quelqu'un par hasard. Guidé(e) par madame La Joie, vous remarquez bien vite que ce détail n’interpelle personne. Peut-être est-ce déjà une coutume ? La dame, en se tournant vers vous, prend votre bras et vous dirige, avec habileté. Et bientôt, elle se pose avec vous à une table, un peu à l'écart de ce beau monde. La musique résonne à vos oreilles, pendant que certains dansent sur la piste, mais vous ne vous sentez pas assez à l'aise pour le moment pour demander à votre charmante compagnie de vous accorder une danse. Ainsi, vous restez là, à regarder ces gens. En remarquant votre curiosité, la dame agrandit encore un peu son sourire, celui-ci commençant étrangement à vous sembler forcé. Était-elle toujours ainsi ? Elle lève une main, dans laquelle vous remarquez seulement un éventail, et pointe à l'aide de celui-ci, sans vergogne, un invité au hasard dans la pièce, un peu en retrait lui aussi. Vous jetez donc votre regard sur cet individus, élégamment habillé, en écoutant la dame vous expliquer qu'il s'agit d'un personnage important, influant, de cette soirée. En effet, monsieur Le Calme était toujours le premier convié par Sa Grandeur dès qu'une réception était donné. Très lié à la reine de ces lieux, il semblait être toujours à ses côtés, comme s'il veillait à ce que ses émotions ne trahissent rien de son caractère dissimulé astucieusement. L'homme, tournant la tête, esquisse un sourire pour répondre à celui de la dame qui lui fait signe, et vous rejoint bientôt, coupe de champagne à la main. S'asseyant à une place de libre, non loin de vous, il vous observe avec attention. Bien sûr, vous déterminez là, parce qu'il ne semble pas y avoir la moindre vilenie dans son regard, que c'est encore une fois une habitude toute naturelle, et qu'il ne cherche pas ainsi à vous intimider. Non, peut-être veut-il simplement savoir à qui il se trouve avoir à faire. Vous vous présentez donc, brièvement, avant que vos yeux ne reviennent sur la dame qui continue de vous indiquer les autres invités. L'espace d'un très court instant, vous vous demandez si, en réalité, elle n'a pas continué ses explications même lorsque vous parliez, car elle semble toujours aussi profondément intéressée et impliquée dans ce petit travail d'intégration des nouveaux venus.

En suivant à nouveau le bout de son éventail, dessinant une sorte de trait imaginaire pour suivre ce qu'elle semble vous désignez, vous tombez sur une femme, discutant avec un homme, dont les joues sont divinement rosées. Semblant quelque peu embarrassée, elle cherche encore et toujours à s'esquiver aux propositions de son opposant, quelque peu maladroitement. Son regard, vous le voyez bien, oscille entre aller à droite ou aller à gauche, alors que ses mains, que de loin l'on jurerait sagement posées contre le tissu de sa robe, se torturent en réalité entre elles. Ses doigts s'enlacent, nerveusement, avec embarras, se tordant et se re-tordant dans une danse désorganisée. Monsieur Le Calme, à vos côtés, qui n'a pas l'air d'apprécier cet étalage de confusion, se lève alors, s'en va chercher la demoiselle, la subtilisant discrètement à son Don Juan, et la ramène à la table. Elle s'assoit alors, bien plus colorée encore qu'avant. Au milieu de ce monde remuant, vous ne l'auriez certainement pas vu si madame La Joie ne vous l'avez pas indiquée, mais vous songez que, désormais, elle captera certainement toujours une petite part de votre attention. Vous sentez, quelque part, qu'elle n'a pas été invitée que pour gigoter de gêne, et vous remarquez même, dans une œillade, sa main qui s'est posé sur la cuisse de son sauveur, dans un geste tendre. Quelle pauvre petite. Elle semble venir d'ailleurs, ne pas être à sa place, et pourtant personne ne paraît la traiter particulièrement. Elle vous semble même se mettre elle-même, elle seule, dans l'embarras dans lequel elle se trouve, et ne parvient certainement pas à faire mieux que de chercher du repos chez l'unique personne qui ne lui posera pas de question sur son comportement. Madame La Joie, alors, se penche, vous prenant légèrement à part du couple mal-assorti, et cache ses mots et ses lèvres à l'aide de son éventail. Ces deux-là, pour ses paroles, se connaissent de longue date. Mais agissent toujours ainsi, comme s'ils ne se connaissaient pas, ne se plaisant pas moins à enlacer parfois, dans les couloirs, se pensant à l'abri des regards des autres. Elle vous avoue soupçonner quelque passion que ce soit de monsieur Le Calme pour la délicieuse figure candide, raison pour laquelle il se montrerait si protecteur à son égard. Vous ne vous attardez pas sur ces "précisions", jugeant cela indiscret, bien que la curiosité vous pique, et vous obligez à jeter à nouveau vos yeux sur la foule. En remarquant que vous ne semblez pas vouloir vous attarder sur ce sujet, votre compagnie pointe à nouveau quelqu'un. Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'un geste au hasard, et votre regard se pose sur l'homme qui avait lourdement tenté d'aborder mademoiselle La Timidité. Cet homme, passé déjà à une personne du beau sexe, ne vous jette pas le moindre regard. Vous lisez sur son visage un petit quelque chose très naturel, très décontracté, qui le nimbe d'une aura charismatique. Pour sûr, il ne semble y avoir que Le Calme pour lui faire face. Les demoiselles à ses côtés, les joues rougissantes, vous semblent déjà toutes ensorcelées, et vous vous demandez bien par quelle magie. Cet homme, grand et fin, que l'on ignore difficilement en réalité, c'est monsieur Le Charme. Votre agréable présentatrice, à nouveau derrière son éventail alors que vos regards fixent toujours l'étrange personne, vous souffle alors que celui-ci possède de nombreux sobriquets. Ainsi, aussi bien appelé Le Charismatique que l'Indésirable pour les maris, il nourrit toujours sa réputation, derrière les rideaux, dissimulé soigneusement derrière des rosiers hauts, un peu quand bon lui semble. C'est un homme, vous précise encore La Joie, qui aime ces choses que l'on ne prononce pas, ces choses charnelles, raison pour laquelle on le laisse rarement en présence de personne du sexe opposé. Mais, bien sûr, il y aura toujours proie à tomber dans ses filets, leurrée par son sourire et cette assurance presque écrasante. Lorsqu'il cherche à séduire, il y parvient presque toujours. Que ce soit dans la façon dont il repousse ses cheveux dans son dos, dans la façon dont il défait légèrement le nœud de sa cravate. Pour lui, tout les moyens sont bons, tant qu'il parvient à ses fins.

Vous tournez prestement la tête, votre regard se posant sur La Timidité qui a ouvert tout grand les lèvres, ayant visiblement surprit votre conversation avec l'autre dame. Vous dévisageant presque, ses sourcils légèrement froncés alors qu'elle tremblote de faire preuve d'autant de présence, elle vous lance presque férocement que tout le monde se trompe sur le compte de ce personnage. En baissant la tête, alors, elle prononce, plus bas, que c'est une personne triste, seule, et qu'il n'a jamais cherché au près de ses conquêtes qu'un moyen de combler le vide dans lequel, au fond de son coeur, ses pleurs faisaient écho. Le Calme, bien que se pinçant la lèvre inférieur de façon presque imperceptible, ne rajoute rien. Certainement va-t-il simplement fermer les yeux sur la façon concernée dont sa mie a parlé de cet être qu'il n'apprécie guère, parce qu'il échappe à son contrôle muet. Leur prestance, pour sûr, se confrontent, s'entrechoquent, pour celui qui gagnera le coeur encore faiblement battant, comme un papillon tout juste sorti de sa chrysalide, de la petite demoiselle troublée de ces propres mots. L'envie d'hausser les épaules vous prend, mais vous n'en faîtes rien, tentant tant bien que mal de suivre encore les explications de la femme qui vous a été présentée en premier. Et, cette fois-ci, cherchant une échappatoire, vous pointez vous-même quelqu'un, au hasard, du doigt. Votre index dessine une ligne invisible comme le faisait l'éventail de la curieuse femme, et celle-ci étouffe un petit rire en posant sa main sur votre épaule. Celle-ci, vous décrit-elle alors, est le personnage certainement le plus important de la soirée. Et pourtant, dans un coin, elle ne fait que sangloter dans ses mouchoirs de tissu. Vous vous demandez bien pourquoi les gens semblent l'isoler ainsi et, percevant ce questionnement dans votre regard, La Joie vous explique alors que personne ne semble pouvoir consoler l'éternel chagrin de cette créature. Toute de noir vêtue, elle vous paraît en plein deuil et, intrigué, vous demandez si c'est et bien le cas. Le Calme, qui avait été très occupée à garder un silence parfait, s'adresse alors à nouveau à vous, d'une voix posée mais quelque peu chagrinée vous sembla-t-il. Il choisit soigneusement ses mots, avec attention, une attention toute particulière, alors que sa protégée baisse à nouveau la tête presque religieusement. Cette dame, c'est madame La Tristesse. Toujours esseulée, il en est ainsi car plus personne ne supporte ses larmes. Peut-être la personne la plus sincère en ces lieux, elle pleure sans cesse des malheurs qu'elle trouve toujours aussi douloureux que s'ils avaient été les siens. Elle pleure, se vidant de son eau salée, de sa jeunesse envolée, du temps qui a passé, de ces années qui ont érodé les rêves de ses amis fidèles. Auparavant, elle n'était pas si sombre, quelques personnes parvenaient encore à la faire sourire en lui tenant la main. Mais cette époque, vous le remarquez, doit avoir été jeté, sans pitié, à travers les rouages du temps qui passe, écrasée sous la pression de souhaits oubliés ou abandonnés face à des réalités trop dures à supporter, à surmonter. Bientôt, elle est pourtant rejoint par quelqu'un. Une main se met à caresser son dos, tentant de consoler son chagrin. Il n'y avait jamais plus que madame La Compassion pour lui venir en aide, bien qu'elle ne passa pas tout son temps à ses côtés, explique encore votre délicate comparse. Ces deux-là, très proches, étaient, selon vous, les deux uniques personnes auxquelles vous auriez pu faire confiance. Mais leur drôle d'aura ne vous laissait pas l'opportunité de vous en approcher, encore moins maintenant que vous étiez soigneusement niché dans un groupe. Peut-être valait-il mieux y rester jusqu'à la fin de la soirée ?

En tournant à nouveau la tête, votre regard se pose, brusquement, comme une abeille dans un verre de sirop, sur un couple d'individus ne semblant pas enclin à discuter avec les autres. Madame La Joie qui suit vos regards minutieusement, perçoit bientôt ce qui a attiré votre attention et, s'éventant doucement, se r-assoit mieux sur sa chaise, collant son dos au dossier d'un air quelque peu froid, son sourire s'étirant presque nerveusement cette fois-ci. L'observant du coin de l’œil, vous remarquez ce changement, mais aussi la façon dont sa main, fine, serre légèrement plus le manche de son précieux objet. Vous devinez alors qu'il s'agit là de personne qu'elle ne doit pas apprécier, même si vous ignorez encore les raisons d'une pareille réticence à parler d'eux. Se forçant légèrement, la dame se repose correctement, dans un léger soupir. Sa voix perce ensuite à nouveau le barrage de ses lèvres, dédaigneuse. Et, l'écoutant attentivement, vous collectez les informations, qu'approuvent bientôt le duo à vos côtés. Ces deux-là, il valait mieux ignorer leur existence. Il s'agissait de monsieur La Méchanceté, et monsieur La Fourberie. Tout deux n'avaient pas eu la chance de se voir pourvu de noms élégants, et ils s'en vengeaient bien ouvertement sur les autres. Leurs sombres desseins avaient peiné déjà nombreux cœurs, même s'ils ne semblaient pas moins bien s'en porter pour autant. Territoriaux, possessif, jaloux, ils n'étaient qu'une perfidie déchaînée lorsqu'ils n'obtenaient pas ce qu'ils souhaitaient. Jamais l'un d'eux, heureusement, n'avait levé la main sur quelqu'un, mais leurs méthodes étaient tout aussi regrettable. Pressions psychologique, logique inversée, il y avait là de quoi pâlir comme un mort. En temps normal, ils étaient plutôt quelconques, des personnes polis, s'imposant principalement par ce trait, mais pas spécialement vicieuses. Mais marcher sur leurs plates bandes était un risque à ne jamais prendre, car leur colère était dévastatrice. Ce qui étaient à eux devaient le rester, et n'en jamais changer de statut, sans quoi les importuns les défiant le paieraient très cher. Retenant les avertissements de vos compagnons de table, vous tournez le regard vers la piste de danse désormais à moitié vide. Peut-être était-il temps de se montrer plus actif ? Vous vous levez donc, avec lenteur, les jambes quelque peu engourdies d'être resté sur la chaise aussi longtemps, et faîtes quelques pas en solitaire, après avoir prit congé de votre petit groupe. Bientôt, cependant, une main se pose sur votre bras droit, et, tournant le regard, vous observez une svelte femme, les cheveux soigneusement coiffés, dont les yeux bordeaux vous scrutent. Elle sourit, à peine en esquisse malicieuse, et vous tire hors de la pièce, sous le regard surprit des "amis" que vous avez laissé plus tôt. Une fois à l'extérieur de la salle principale, elle soupire lourdement, avant de vous taper dans le dos. Sans avoir le temps de dire quoi que ce soit, elle s'empresse de se présenter, dans un autre sourire dont vous ne trouvez pas la nature. Ainsi, vous découvrez qu'il s'agit de mademoiselle La Franchise. Elle s'est glissé là, dans la soirée, plus ou moins au dernier moment, et, en voyant votre visage inconnu, à décider de venir vous extirper aux banalités du moments. Quelque part, vous reconnaissez dans son visage des traits qui vous rappellent La Compassion, mais aussi Le Calme. Elle est honnête, franchouillarde, mais ne semble pas vous vouloir le moindre mal. Loin de là, elle semble être l'amie que vous cherchiez le long de cette soirée, celle qui se moque de son allure, et qui ne vous dira rien sur les gens vous laissant vous faire votre propre avis. Malgré cela, vous lisez dans son regard assuré que les gens doivent bien la connaître, et qu'elle aussi doit jouer un rôle permanent. Ce n'est pas une invitée qu'ils pourront remplacer ainsi, parce qu'elle sait se faire sa place, même quand elle arrive à l'improviste. Toujours aussi honnête, elle vous avoue que la soirée est ennuyeuse, et qu'il y a bien meilleure compagnie dans le jardin. Bien vous que soyez suspicieux de ses paroles, vous vous décidez à l'y suivre. Là-bas, une femme est allongée, dans l'herbe, traînant dans un kimono au tissu précieux comme un bébé dans ses langes. Elle lève la tête, cachant plutôt adroitement un sourire amusé derrière un éventail qu'elle semble sortir de sa manche, et plisse les yeux avec satisfaction. Au fond de vous, quelque chose bondit. Toutes les personnes que vous avez croisées semblent s'être réunies en elle, la couvrant d'un voile à la fois inconnu et familier. En vous tournant, vous cherchez à savoir quel était le rôle de La Franchise dans cette histoire, mais ne trouvez plus personne derrière vous. Il n'y a plus que cette femme, et vous, au coeur de la nuit, dans un jardin à peine éclairé par la lueur blafarde de la Lune. Et, peu importe à qui s'adresse ces mots, vous savez qu'elle est, actuellement, plus belle que jamais.


" Mon histoire



Vous regardez les papiers qui semblent dormir sur votre bureau, légèrement en pagaille, tout les dossiers empilés qui paressent quand vous devez vous montrer actif et les lire les uns après les autres. Sans réel intérêt, vous glissez vos doigts le long des feuilles qui dépassent de leur pochette, et attraper un dossier, plus ou moins vers le haut, pour l'extraire de la pile. Hatsunosuke. Le nom ne vous dit rien, mais la notion "dossier impératif" attire votre attention. Allons bon, en quoi ce dossier devait-il être impératif ? Vos doigts glissent contre la couverture du dossier, avant de l'ouvrir. Vos yeux suivent alors les lignes, vaguement, survolant quelques informations. Nommée Hatsunosuke par son maître, reconnue comme étant l'hybride principale de ce dernier. La Tora, âgée de 24 ans, était née un 18 décembre dans une partie reculée d'Okinawa. Elle était donc purement japonaise. Curieux fait pour un hybride tigre, ce qui, bien sûr, devait la rendre précieuse. Quelques lignes plus bas, il est indiqué que l'hybride est reconnue médicalement comme étant stérile. Votre sourcil s'arque légèrement. Beaucoup de personnes apprécieraient, en réalité, une telle hybride. Vous remontez votre regard sur la photo qui accompagne le dossier, attachée à celui-ci avec un trombone, et tombez sur un visage fin, deux grands yeux profonds, et de longs cheveux attachés en une queue de cheval plaquée vers l'arrière. En plus d'être relativement particulière, on ne pouvait pas dire que son visage ait été déplaisant à regarder. Cette fois-ci un peu plus intéressé par ce dossier, vous tournez lentement les pages, lisant avec attention. Hybride adoptée par monsieur Shinjiro Nakamura, peu après la fin de son sevrage, elle ne semble n'avoir jamais connu que la servitude. De petites lignes, glissées à la va-vite entre les autres, vous précisent qu'elle ne servait pas le Maître à proprement parler, mais sa fille, Mio, en tant que demoiselle de compagnie. Ainsi, elle aurait été éduquée en même temps que celle-ci, lui accordant désormais l'avantage d'être lettrée. Vous arquez encore un sourcil. Cette hybride vous paraît vivre la belle vie. Pourquoi son dossier est-il donc ici ?

Il était clairement plus fréquent de tomber sur des dossiers légèrement miteux, où les hybrides étaient de la première hauteur. Ils étaient neko, inu, usagi, des hybrides que les gens en général pouvaient encore se payer sans trop avoir à vider leur porte-monnaie. Mais les hybrides les plus rares, comme les ookami, tora et kitsune, arrivaient rarement ici. Après tout, entre ces murs, il n'y avait que de tristes histoires, que des horreurs couchées sur du papier. Cela surprenait toujours, la première fois, de tomber sur un hybride coûteux dans un dossier. Et bien sûr, vous n'échappiez pas à ce sentiment douloureux. Ils étaient tout aussi exposés à la maltraitance, simplement plus difficiles à trouver car leurs propriétaires avaient bien plus de moyens pour cacher leurs méfaits. Hatsunosuke, cette mystérieuse Tora, n'était pour vous qu'un dossier parmi tant d'autres. Et vous saviez que simplement lire ces lignes ne vous donnerait jamais que les informations que vous vous deviez e vous voir communiquées. Personne ne vous dirait si elle était souriante, si elle était respectueuse, il n'y avait ici que le résumé des témoignages du voisinage, les paroles hésitantes de quelques servants interrogés. Pourtant, en arrivant à la fin du dossier, un amas de feuilles vous surprend. L'écriture, sur un papier vieillot, est penchée, presque italique, et les boucles sont hautes et dessinées précisément. Il s'agit pour sûr de quelqu'un délicatement éduqué. Incapable de traverser sagement les lignes avant d'apprendre de qui viennent celles-ci, vous retournez la dernière feuille, et découvrez qu'il s'agit là des écrits de l'hybride elle-même. En vous laissant tomber dans le fond de votre siège, vous passez une main nerveuse dans vos cheveux, les papiers encore dans l'autre. Est-ce seulement autorisé, de lire les écrits personnels d'un hybride directement impliqué dans une enquête ? Les papiers glissant entre vos doigts, vous les étaler sur votre bureau, pensif. Et, après quelques secondes de réflexion, vous décidez de passer à un autre dossier, avant de revenir sur cette histoire titillant votre curiosité. En prenant une légère inspiration, avant de souffler lourdement, vous posez vos yeux sur la première feuille, lisant à nouveau avec attention.

" Monsieur, Madame,

Je vous prie de bien vouloir me pardonner l'indélicatesse de vous adresser une lettre personnellement, par l'intermédiaire du dossier que votre collègue XXX a dressé me concernant. Mais j'ai jugé qu'il serait peut-être plus approprié de vous raconter moi-même mon histoire, avant que vous compreniez la complexité de la situation dans laquelle moi et quelques autres personnes pouvons nous trouver. Je n'ignore pas que votre travail ne concerne que les hybrides, dont je fais partie, mais j'ose espérer que notre bouteille à la mer apportera du secours à toute personne embourber dans les atrocités se déroulant entre les murs de la demeure de Maître Shinjiro Nakamura.

Tout d'abord, de mon statut, je suis une hybride tora. Je fais donc partie du cercle particulier dans lequel sont jetés les hybrides les plus coûteux. Vous entendrez, j'en suis certaine, les mots que sous-entendent ceux-ci. J'ai été arrachée à ma mère peu après mon sevrage, lequel s'est déroulé au coeur d'Okinawa, dans une demeure qui, selon mes souvenirs, était spacieuse et très lumineuse. Je n'ai pas de souvenirs réels de mes géniteurs, car comme dit précédemment, j'ai très vite été séparée de ceux-ci, et ils n'interviennent à aucun moment dans mon histoire. Mais il fallait certainement situé que mon éducation a été faîte exclusivement par les Humains. Maître Nakamura m'a adoptée quelques mois après mon placement en animalerie, et a maîtrisé mon tempérament joueur en m'enfermant à chaque expression d'une quelconque émotion, et ceux parfois pour plusieurs jours. Les méthodes de mon maître ont soulevé quelques questionnements chez les servants, mais ceux-ci, et je le comprends tout à fait, ne voulurent tout d'abord pas se mêler à ces histoires périlleuses. Tout comme moi, ils avaient été soumis par quelques façons peu correctes, mais n'avaient, bien sûr, nul famille à qui en parler. Les années passant, celles-ci furent utilisées afin de s'assurer de ma docilité, de ma soumission, Maître Nakamura prit enfin la décision, à la naissance de sa dernière enfant, Mademoiselle Mio, de me donner l'important rôle de lui être compagnie. J'ai donc passé, jusqu'à maintenant, toutes mes années de vie à surveiller, veiller, protéger et soutenir Mademoiselle. J'ai été éduquée, raison pour laquelle je suis lettrée, dans les mêmes établissements que ma maîtresse, bien que cela eut surprit de nombreuses personnes. Les administrations posèrent tout d'abord quelques problèmes, justifiant que mes instincts sauvages pourraient être tant de risques pour les autres élèves, mais je suppose que mon maître a acheté le silence des personnes faisant opposition à son idée.

J'ai quelque fois été brimée, pendant ma scolarité. Mais ce n'était pas un fait me surprenant. J'avais, à l'époque déjà, pleinement conscience de ma position. Bien plus encore pour le fait que, malgré d'être plus âgée que mademoiselle, il fut arrangé que je serais toujours dans les mêmes classes que celle-ci. Je passais donc mes journées, mais aussi mes soirées, en compagnie de mademoiselle Mio, qui était une enfant éclairée, mais quelque peu capricieuse. Une fois rentrées au lycée, les choses devinrent plus complexes. Mademoiselle Mio commença, brusquement, à se plaindre de mes services, parce que ma condition d'hybride m'obligeait aussi à prendre soin de la santé de mon maître en parallèle des leçons qui furent compliquées pour moi à assimiler. Le maître, pour s'assurer que je ne rencontrais pas de difficultés pouvant compromettre ma scolarité, et surtout afin que je puisse suivre encore sa progéniture, fit appel à de nombreux précepteurs, et les vacances scolaires furent donc à chaque fois partagées entre le service et des leçons particulières. Mademoiselle Mio changea encore, sans que je ne l'ai réellement remarqué tout d'abord. Le choc me frappa de plein fouet la fois où, un soir, après s'être encore plainte de mon "manque de capacité", celle-ci m'eut lancé un vase. Les servants, qui n'appréciaient pas la jeune maîtresse, et avec lesquels je dormais dans les caves, me protégèrent aussi souvent qu'ils le purent, lorsqu'ils remarquèrent que les crises, d'abord très espacées entre elles, se rapprochaient de plus en plus. Mademoiselle, enfin, en vint à une violence certaine. Elle brûlait le bout de mes oreilles, me tirait par la queue, provoquant des coups de foudre au niveau de mon coccyx, me frappait régulièrement. Monsieur le maître Nakamura ferma les yeux sur ces quelques "écarts", ne sanctionnant jamais un tel comportement. Enfin, lorsque mon corps fut recouvert de bleus, afin d'étouffer l'affaire, il me fit enfermée à nouveau dans l'aile close de la demeure, répandant dans celle-ci que mon comportement me devait cette sentence, et qu'elle ferait guise d'exemple à quiconque rapporterait ces "légers incidents".

Les autres servants, soucieux de ma santé, m'amenèrent aussi fréquemment de possible des morceaux de pain, des verres d'eau claire, car l'on m'affamait et m'assoiffait afin de s'assurer de mon silence, et de mon retour à un état végétativement docile. Le tournant de cette histoire, fut quand mes camarades se mirent, sur leur temps de libre, à passer de brefs coups de téléphone à vos services, afin de résumer l'évolution de la situation. Ils me veillaient encore, détournaient l'attention du maître lorsque celui-ci semblait se rendre à mon aile pour me battre à nouveau. Bien sûr, les blessures psychologiques furent tout aussi douloureuses, mais ils jugèrent qu'un corps préservé de cicatrices m'autoriserait peut-être plus facilement par la suite à trouver un autre maître. L'affaire, bien vite, remonta dans les bureaux, ils m'en tenaient toujours au courant, et bientôt furent envoyés des inspecteurs, afin de vérifier mon état. Le matin-même, je fus détacher, et extirper de la pièce sombre dans laquelle l'on me tenait captive, avec l'ordre ferme de ne parler à quiconque de ce traitement. Les inspecteurs, minutieux, demandèrent un instant, dans la journée, seuls à seule avec moi, mais j'eus la pensée, à priori astucieuse, de demander à ce que mes plus agréables compagnons me tiennent compagnie. Ils approuvèrent chacune de mes paroles, en hochant la tête dans une gravité sinistrement véritable, appropriée à la situation que nous traversions. J'eu donc la chance de profiter de cet instant de nouveau contact avec l'extérieur, face à des gens inquiétés de ma santé physique et morale, obtenant de ceux-ci la promesse qu'ils remédieraient au plus vite à ce massacre, à ces tortures que je n'étais bien évidemment pas la seule à subir. Depuis, monsieur, madame, la demeure résonne de pleurs, de cris, se changeant d'un paradis doré à une cage rouillée gardant captifs jusqu'à nos rêves d'un autre destin. Je n'ignore pas n'avoir aucun droit de m'exprimer de la sorte, je suis consciente que mon existence n'est qu'une goutte de pluie dans l'océan, mais je ne suis pas la seule à souffrir de ma place. Je vous serais éternellement reconnaissante, si vous venez un jour m'extirper à cette prison, d'en sortir aussi les pauvres gens dont le bon coeur ont préservé ma vie, et le secret que j'ai écris, toutes ses années, la vie que j'ai vécu. J'aimerais, s'il vous me l'accordez, faire publier ces écrits une fois restituée à ma semi-liberté. Que mon histoire nourrisse celle de ceux qui souffrent tout comme mon entourage et moi-même souffrons de ne pouvoir nous défendre dans un monde qui a oublié la valeur d'un souffle.

En vous remerciant d'avance de votre attention. Et, respectueusement ;
Hatsunosuke, "Nakamura".

Vos doigts se figent sur le papier sur lequel ils se sont crispés. En vous levant de votre siège, vous réunissez les feuilles qui constituaient le dossier et vous glissez dans votre manteau. En dehors du bureau, l'agitation ne vous arrête pas. Et, faisant contacter au plus vite votre supérieur direct, vous demandez à celui-ci l'autorisation de faire déplacer une équipe d'intervention. Ainsi, Hatsunosuke vivait dans un enfer à l'apparence de paradis. Et bien qu'elle n'ait pas subit, à priori, de sévères dommages corporaux, il était évident que son esprit devait être fermé par les ténèbres dans lesquels elle avait été plongée, soumise au point d'en oublier jusqu'au fait de se plaindre directement des actions qu'elle devait endurer. En quittant le bureau, laissant la porte se refermer toute seule, vous observez d'une brève œillade la lumière des fenêtres passer par la vitre sur laquelle, en blanc, sont écrits quelques mots. Service des hybrides maltraités. A ce moment-là, vous ne le saviez pas, bien sûr, mais cette histoire connaîtrait une phase calme, et peut-être même une fin heureuse. En effet, après avoir extirpé l'hybride de cet enfer (la demeure disposant de preuves plus que nombreuses contre les agissements illégaux de monsieur Nakamura), celle-ci fut placée à nouveau en animalerie, dans une autre région du Japon, afin de pouvoir recommencer à "zéro". Et bien que vous ne le sachiez pas non plus, l'éventail que vous alliez lui offrir, en lui faisant vos A Dieu, eh bien elle le garde encore, en précieux souvenir de la bonté dont vous aviez faire preuve envers elle, mais aussi envers les servants qu'elle aimait tant, tout comme elle aime encore à prier pour votre sécurité, à la tombée de chaque nuit, en remerciement.




" Et vous ?;



Dans la vraie vie, mon ptit nom c'est Mary, et j'ai 17 balais. J'ai connu le forum grâce à la même façon que Bérénice. Vu que c'est moi. (Ah.).
Ce que je pense du forum: Toujours aussi sympathique !

Au fait, vous savez quoi ? Ben je sais c'est quoi le code du règlement 'w' C'est validé par Ryo.
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Léo
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Dim 25 Oct - 9:13
Léo
Bien mignonne cette petite Hatsu :P
Rebienvenue ~
bon courage pour la suite de la fiche !
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Invité
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Dim 25 Oct - 9:45
Invité
Rebienvenue et j'aime beaucoup ton kit.
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Dim 25 Oct - 10:23
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Re bienvenue !!!!!
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Invité
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Dim 25 Oct - 11:01
Invité
Merci vous trois !
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Invité
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Dim 25 Oct - 17:15
Invité
Rebienvenue ma biscotte sacré ! Hatsunosuke || Comme une souris entre les pattes d'un tigre.  2294261657
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Dim 25 Oct - 17:26
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Rebienvenue Dame Bérénice *s'incline légèrement* ~♥
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Invité
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Dim 25 Oct - 18:18
Invité
Rebienvenue :3
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Anonymous
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Lun 26 Oct - 13:29
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Merci bien vous trois. :"3
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Khyandii
Khyandii
Déconcertante Tora au Charme ravageur
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Lun 26 Oct - 14:21
Khyandii
Quelle jolie tora que voilà ~
bon courage pour ta fiche o/
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Anonymous
Invité
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Mar 27 Oct - 16:14
Invité
Merci Khyan' !
Et je passe prévenir que ma fiche est terminée. ^w^
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Invité
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Mar 27 Oct - 19:33
Invité
Re-bienvenue à toi jolie Tora.
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Léo
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Jeu 29 Oct - 17:38
Léo
Quelle belle histoire.
J'aime beaucoup comment tu l'as narré ^^
Je te valide Hatsu :3
Bon jeu !
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Léo
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Dim 22 Nov - 21:46
Léo
Sujet mis à la corbeille, car membre supprimé.
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