[finie] Nathanaël

Nous vivons aujourd'hui dans un monde presque qu'injuste. Du moins ça l'est surtout pour les hybrides. Enfermés dans des cages, esclaves des humains sans pouvoir faire quoi que ce soit pour changer le système qui est désormais bien incrusté dans la vie quotidienne de ces « créatures ». Car il faut pas croire qu'aux yeux des hybride,s les humains sont des dieux. Pour beaucoup ce sont eux les créatures et pas les hybrides... Pour Nathanael en tout cas, les humains ont toujours été que ça... Ils n'étaient là que pour les assouvir et rien d'autres, se servir d'eux et ne pas s'occuper du reste. Le jeune homme a été depuis longtemps séparé de ses parents, il efface peu à peu leur visage de sa tête, sachant pertinemment qu'il ne les verrons plus jamais.

Il a passé alors la suite de sa vie avec les humains... Au fil des années, il se demandait sans cesse ce qu'il pensait réellement d'eux, mais lui-même n'arrivait pas à avoir de réponse. Le « dressage » fut un peu long à la détente mais malgré ses sauts d'humeur, il n'y avait aucun problème pour qu'il puisse être en vente. Comment il s'est retrouvé au Japon ? Très simple... Un touriste qui souhaite un hybride à ce moment-là, et qui trouve Nathanaël... Aussi surprenant que cela puisse être, il repartie avec lui quelques jours après.

Son premier maître... Il l'avait détesté. Un homme calculateur et pervers qui se servait des autres pour parvenir à ses fins. Après, il se servait de Nath juste pour les tâches ménagères, mais sa façon de se comporter et parler l'agaçait. Il eut plusieurs « dispute » avec lui, et plus les jours passaient, plus il avait l'impression de devenir complètement maboule, bien qu'en faite, il devenait de plus en plus lunatique. Il ne se sentait décidément pas à sa place et il le faisait comprendre à l'homme qui perdait patience. Il n'arrivait pas à le faire tenir en place et il avait fini par craquer.

Nathanaël fut libéré de cet horrible homme, mais du coup... Il revenu en boutique. Ce qui n'était pas bien non plus, mais il se sentait rassuré de n'être plus persécuté. Il ne savait pas maintenant quel avenir il avait, mais ce qui était sûr, c'est qu'il ne voulait plus recommencer.