Nyan time to play :3 (finie)

L’entrepôt que les militaires laissent aux participants de la Lyon E-sport est animé par les joueurs qui cirent, hurlent des paroles qui peuvent être toutefois compréhensibles en connaissant quelque peu les jeux qui sont joués. Les animateurs qui s’occupent des visiteurs font raisonner le métal des chaises bas prix qui ont été installées pour scander des noms, ceux des joueurs qui sont en scène ainsi que celle des équipes. Certains des joueurs se lèvent à chacune de leurs morts à cause de l’enragement, mais rien de bien méchant, chaque joueur aurait ce genre de réaction si cela leur arrivait à ce niveau. L’argent n’est pas vraiment l’enjeu de tout cela, mais ce qui les intéresse le plus, ce sont de se faire connaître ou voir par des structures qui pourraient leur permettre d’intégrer un circuit professionnel.

Mais tout cela ne pourra jamais arriver à Alya, même si c’est son rêve, après tout, elle a grandi dans la ville où les hybrides sont considérés comme des simples objets et contrairement à certains hybrides, la neko a eu la chance de grandir dans une famille aisée, elle devait être l’amie ou plutôt, l’animal de compagnie du garçon de cette famille. Elle a peu apprendre à lire, écrire, compter et surtout, elle a pu passer des heures avec celui qui semble être son jeune maître à jouer, les deux petits s’entendaient si bien qu’on aurait pu croire qu’ils étaient amis, des vrais. C’est ce que la jeune hybride crut et elle se disait qu’elle était spéciale pour être ainsi traitée, mais tout cela ne dure qu’un temps, elle en était conscience. Les avances quelque peu osées de son maître lors de leur adolescence auraient pu être accepter si la neko était intéressé par les hommes. Cette cruelle fatalité aurait pu mettre en rage le jeune homme et Alya aurait peut-être aimer recevoir des coups que d’avoir eu le sort qu’elle a eu.

-J’accepte ce que tu es, mais je ne veux pas qu’un jour je te blesse à cause de mes envies…alors je suis dans le regret de t’annoncer que je me passerais de tes services…

Les simples mots de cet homme lui firent plus d’impact qu’elle aurait cru, certes, elle ne voulait pas arriver à ce stade également, mais elle ne put voir dans cet acte l’altruisme de son maître qui voulait avant tout la protéger, même si cela n’était pas certainement pas de la bonne manière. Alya dut aller dans une animalerie où la seule chose qu’elle garda de son ancienne vie est un pendentif au collier d’acier et à la pierre d’un bleu aussi semblable qu’un saphir, mais tout cela n’est que factice, cet objet à plus une valeur sentimentale que marchande et elle réussit à le garder.  Elle eut un second-maître qui l’a pris avec elle un temps, elle a appris à réparer les téléphones et lorsque ses réparations n’étaient pas optimales, elle était ruée de coup, les autorités l’apprirent et la neko fut remise en animalerie.