Kamui ~thinking he is god's gift the mankind !

Nous sommes assis sur la terrasse de mon resto' préféré, avec mon ami préféré et nous avons entamé une discussion plus que futile sur notre physique et les aléas de la génétique.
"C'est une question de point de vue, mais perso je dirais que tes parents ont abusé sur le miel quand ils t'ont fait. Mais si, regardes ! T'as les cheveux doré, sérieux, je suis sûr que si on voulait, on pourrait les faire passer pour des fils d'or et les vendre ! " s'exclame mon ami. Parfois il a des idées bizarres. Mais je l'aime quand même, c'est mon meilleur ami depuis qu'on est tout petit, et c'est le genre d'ami qu'on prend tout entier, avec ses défaut et tout le reste.
Je m'allume une clope, et je sais que la lueur rouge illumine mon visage légèrement bronzé. Je m'assure toujours de ne pas virer au cramé ou au blanc lait, ces couleurs ne me vont pas du tout au teint ! Une fois ma cigarette allumée, je prends une bouffé et souris, sachant très bien que le sourire qui étire mes lèvres n'a rien de laid, et qu'il a plutôt tendance à rendre mon visage amical. Dans la vie, tout est une question d'apparence après tout ...
Je n'ai pas besoin de répondre, il est déjà reparti dans sa diatribe ... Il est drôle comme ça, mon Best.
"Sans parler de tes yeux mec ! Tu as les yeux tellement clair qu'on a l'impression que tu t'es foutu des balles en or dans l'orbite !" qu'il dit, en secouant vivement un bras, comme pour illustrer la chose. " Tu serais pas un descendant de Midas par hasard ?" finit-il même parme demander sur un ton soupçonneux.
Je ne peux pas m'en empêcher, après un tic d'incrédulité à l'œil, je me mets à éclater de rire. J'ai des larmes qui perlent au coin des yeux, il m'a pris par surprise ce con. En levant un oeil je peux voir que mon hilarité le fait rougir, et qu'il marmonne que je devrais la fermer. Mais je ne peux pas, c'est plus fort que moi... Et je peux vous dire que du haut de mon mètre quatre-vingt, quand je me plis en deux de rire, c'est pas triste à voir. Je suis content de pas être un bodybuildeur dans ces cas là, même si j'ai assez de muscles pour ne pas avoir l'air de me laisser aller, parce que je sais que je ne pourrai pas bouger comme ça si c'était le cas.
Me redressant, j'essuie une larme au coin de mon oeil, mon ventre souffrant de ma crise de rire, et je me penche vers lui. "Je te kiffe, mec. Vraiment." je lui dis avec un grand sourire, un vrai; qui, me suis-je laissé dire, me rend plus beau que d'habitude. Secouant la tête, je me lève, jetant un billet sur la table pour payer ce qu'on a consommé. Il se lève avec moi, protestant qu'il devrait payer sa part, mais je lui passe un bras autour des épaules tout en continuant de secouer la tête. Nous partons, la démarche légèrement chaloupé (une chose que nous avons en commun) habillé de nos uniforme de travail. La pause déjeuner est terminé, mais j'ai bien ri, alors tout va bien.
Je sais déjà que ce soir je passerai un de mes habits décontracté - je porte de tout, mais mon cœur balance entre le costard et la décontracte style rock - et que je l'inviterai à boire une bière pour continuer cette discussion. Avec un peu de chance, il me fera encore rire, pour de vrai. Mon pote, ce génie comique; ça sonne bien non ?