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FINI - Oh bunny you're so fine... they give you candy bars just to shut your little girl's mouth -

Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 0:55
Invité
" Daya


Eh ! Moi c'est Dayanara, et on me surnomme Daya. Seulement pour les intimes. Je suis célibataire, et ça me va très bien comme ça. J'ai plutôt tendance à être gentille et docile.
Je suis une femme, même si vous le voyez et je suis bisexuelle timide. J'ai 19 ans et je suis née un 11 mars.
Je suis hybride usagi, d'origine japonaise.
J'ai un métier, serveuse au salon de thé, le « Lapin Blanc » et mon niveau de vie est  tendue. La situation de base des serveuses est précaire, alors vous imaginez bien pour une hybride comme moi et mon 5%... mais je n'ai pas à me plaindre, Takeshi est honnête avec moi.

Psst, et la personne sur l'avatar c'est  Toujou Nozomi || Love live ! School Idol Project.
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"Mon physique ;


« Elle a vu quelque chose ? » Demanda un homme au crâne lisse, sans un seul cheveux, mais à la barbe rousse et abondante. « Non, elle est toujours comme ça... » Lui répondit pensivement un petit homme chétif, au regard métallique, qui ne cessait de fixer la serveuse qui venait de les quitter avec leur commande. Il laissait son œil couleur acier s'accrocher à ses chevilles graciles et remonter le long de ses interminables jambes, très racées, très bien dessinées. « Une belle paire, hein... » Franz, le troisième homme, comme confus d'avoir un corps si imposant et incapable de l'assumer, était un timide qui faisait semblant d'être un homme quand il n'était encore, à quarante-trois ans, qu'un petit garçon dans son cœur. Ils murmuraient quand ils se parlaient, comme gênés de découvrir que Daya pouvait être si séduisante. « Elle va à la piscine... tous les matins, très tôt... elle fait pas toujours la même chose, parfois elle y reste longtemps, parfois juste un quart d'heure... mais tous les jours... » Otto comme Franz avaient une voix perdue, cette voix qu'on prend quand explique quelque chose mais qu'on pense à un autre truc en même temps. Soudain, Otto se réveilla. « Mais comment tu sais ça, toi ? » Franz, lui, était toujours perdu. « C'est Hector qui me l'a dit. Il l'a reconnue à ses cheveux. Il est maître-nageur là-bas. » Des cheveux très longs, qui atteignaient la mi-cuisse et violets. D'un violet chatoyant, avec des nuances, des dégradés. Pour être exact, ça allait du colombin au prune, en passant par le pourpre, chatouillant au passage un zinzolin... Bref, un beau violet, auquel on le sentait, elle prenait soin.
En tout cas, on crut à l'explication de Franz, ça sembla les satisfaire. Et la simplicité avec laquelle il avait répondu avait fait oublié le ton de reproche qu'avait eu Otto. C'est qu'Otto avait du mal à accepter qu'on en sache plus sur Daya que lui. Otto, depuis qu'il avait vu, lui aussi – et autant ça ne sautait pas aux yeux – le potentiel de la serveuse, avait du mal à se la sortir de la tête. Daya était devenue une femme tout ce qu'il y a de plus désirable. Cette fameuse chevelure, douce et odorante d'un shampooing aux fruits, cachait heureusement pour elle, ses fesses. Des fesses rondes et fermes, sans galbe particulier, mais avec la jeunesse de son âge en eux. Daya, sans être pulpeuse, n'avait pas la peau sur les os, et ça se voyait, sur ses hanches notamment qui étaient comme des coussinets. Ces hanches qu'on voudrait saisir et qui portaient une taille fine, en-dessous d'une poitrine généreuse. De sa haute taille – le mètre soixante-quinze – pour une femme, Daya rivalisait avec tous les modèles Dior et Chanel... mais ce qui faisait qu'Otto n'arrivait pas à la lâcher, c'est qu'Otto avait déjà un certain âge et il avait connu cet ère des pin-up, par son grand-père. Et comme son grand-père, c'était ce canon qu'il retrouvait en la serveuse. Une pin-up, c'est un corps de femme et le visage d'une adolescente. Et c'était tout ce qu'était Dayanara. Un visage fin, mais avec encore les rondeurs de l'enfance ; une peau blanche et laiteuse, qui rosissait quand on la complimentait ; des lèvres brillantes et en cœur, des cils longs et courbés... et ce regard. Surtout ce regard, vous n'avez pas idée. Un œil mi-bridé, mi-ouvert... Otto, qui comprenait l'interrogation silencieuse d'Hermann, qui venait de les rejoindre, expliqua à son tour : « Elle a été adoptée par le gérant du Lapin, quand ses parents l'ont abandonnée alors qu'elle avait un truc comme 3 ans ou quelque chose. On raconte que sa mère était islandaise, ce qui explique sa peau claire et ses yeux pas tout à fait japonais mais quand même... pis leur couleur. » D'un vert amande avec toutes ses nuances, qui tournait au céladon quand il faisait nuit. Et enfin, ce qui clouait ce regard, c'était sa façon de le porter. Elle avait toujours les yeux curieux, grands ouverts, où tout pouvait s'y lire – c'est ce qu'avait interrogé Hermann quand elle les avait quitté. Des yeux comme constamment ahuris, comme si elle avait vu quelque chose de terrible ou de fascinant et qu'elle n'était plus capable de fermer les yeux désormais. Et comme Daya vivait sans filtre, la grandeur de ses yeux laissait s'échapper tous ces émois qui paraissaient n'exister qu'à l'état brut. Quand elle aimait, elle aimait de tout son corps et de tout son cœur ; et quand elle pleurait, elle déchirait toutes les pitié. Ainsi, elle donnait à chacun, par juste la franchise de son regard, l'impression qu'elle se donnait à lui complètement et c'est ce qui mettait un point final à l'explication d'Otto.
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"Mon caractère ;



« Ce que je dis, c'est juste que c'est naïf de penser qu'il y a une égalité des droits entre les hommes et eux. C'est dit dans la Constitution même ! »
« De droit, peut-être, mais pas de fait. » « Mais, enfi » « Regarde. » Otto l'interrompit avec la conviction d'un homme de science – ce qu'il n'était pas – persuadé que sa démonstration prochaine allait convaincre ; comme toujours quand il y avait une question posée et qui brûlaient les morales et les têtes. Il attira contre lui sans même la regarder une jeune fille installée près de lui et qui se laissa faire, docile sans rien dire, et qui était de toute façon, elle-même plutôt tactile et câline. Il poursuit : « Est-ce qu'on n'est pas les clients les plus tendres qui soit avec la petite ? Est-ce qu'elle aurait à se plaindre ? » Hermann, le premier à avoir parlé, bredouilla en rougissant sans savoir quoi répondre, considérant Daya qui le regardait avec de grands yeux verts où s'y promenaient son insouciance et sa curiosité. Le regard de Daya était limpide, comme une eau clair, et on pouvait y lire comme dans un livre ; ses pensées y nageant comme des poissons rouges et bienheureux. Et notamment, comme poissons, il y avait celui qu'on appelait Tendresse, qu'on appelait Joie, qu'on appelait Douceur. Et à regarder ces poissons s'y promener mollement, inconscients, Hermann se sentit confus et honteux que son voisin prenne ainsi Daya en otage pour appuyer son argument. « Elle est vieille comme le monde, cette Constitution ; aussi vieille que nous. Mais les choses changent, Hermann, nous changeons... chaque génération éclate une barrière de plus. Tu peux pas dire que les animaux – c'est comme ça qu'Otto appelait maladroitement les hybrides – ne sont pas libres aujourd'hui ! » « C'pas faux... » Franz. Il ne disait pas grand-chose, mais observait beaucoup, et agissait comme la ponctuation dans leur conversation. Incapable d'avoir un avis ou une idée à lui, il se contentait d'alimenter chaque parti jusqu'à ce que l'un d'eux arrivent à le convaincre. Mais en réalité, à la fin, il ne choisissait jamais entre Hermann et Otto. Invariablement, continuellement, ça se passait toujours comme ça entre les trois hommes. « Regarde notre petite Daya ! » Il colla sa tempe contre celle de la serveuse, entoura ses épaules d'un bras, dans un geste autant de protection que d'amitié feintes. « C'est vrai que je n'ai pas à me plaindre. » Et ça, même s'il n'en fit rien voir, ça fendit sincèrement le cœur d'Hermann. Franz lui-même, qui n'était pourtant pas des plus fins, fut tristement touchée par la naïveté de la lapine. Il y eut un moment où personne n'avança d'arguments. Otto le fourbe savourait son dernier mot, appuyé par l'étourderie et de la crédulité de la jeune femme, pendant que Franz sifflait son vin blanc la tête dans les nuages et qu'Hermann baissait la sienne, en proie à de chagrines pensées sur la situation des hybrides aujourd'hui. « Et de la Tora qu'on a retrouvé violée et tuée dans un bordel clandestin sur la 16e avenue ? » « C'est un cas extrême... et puis c'était une Tora, il faut méfier de ceux-là, tu le sais... ils ne sont pas comme les autres, ils sont dangereux... comme il y a des hommes dangereux. Mais les nôtres aussi, on les met dans des institutions, dans ces cas-là... » « Et toutes ces Inus qui souffrent de violences domestiques et qu'on retrouve chaque année ? » « Arrête Hermann... je peux pas te laisser dire ça... c'est des cas particuliers à chaque fois, tu le sais. La législation protège nos animaux aussi, joue pas au con, tu le sais. » « Ouais... c'est des faits divers, tout ça... » Franz mit le point final à cette joute. Otto emportait le débat et Hermann, à court d'idée, s'avouait – temporairement – vaincu, ses épaules en tombant. Daya, qui avait profité de sa pause avec le cercle allemand, comme on aimait appeler la table des trois hommes au Lapin Blanc, se leva lentement en lissant sa courte jupette. Elle récupéra son plateau qu'elle avait laissé en équilibre contre le pied de sa chaise et commença à débarrasser la table avec des gestes lents, comme à chaque fois qu'elle s'apprêtait à dire quelque chose mais qu'elle se ménageait encore quelques instants pour trouver ses mots et formuler sa pensée. La tête de Daya prenait toujours du temps. « Mais à partir du moment où un seul d'entre nous en vient à souffrir comme Hermann l'a décrit, juste à cause de sa nature... c'est qu'il y a un problème de fond. Et ta Loi, et ta Constitution, Otto, elles peuvent dire ce qu'elles veulent, en vrai elles cautionnent ça... » Les trois hommes regardèrent alors ce petit bout de femme, de haute taille pourtant, qui venait encore une fois de les frapper d'une de ses rares fulgurances. Tout le monde ici savait que Daya n'était pas bête... mais si elle avait une once de malice en elle, elle le cachait très bien et ne la laissait voir qu'à de très brefs moments. Elle en semblait inconsciente elle-même, comme si elle ne se rendait pas compte. L'intelligence de Daya était un éclair bref mais fort, foudroyant, qui laissait bêtes les gens sur leur chaise quand ils avaient à faire avec elle. Cette jeune fille adorable, pleine de sourire et de bonne volonté ; encline toujours à croire au meilleur de ce monde, pouvait pourtant poser un regard d'une étrange lucidité sur ce qui l'entourait. Mais très vite, sa nature légère et bienveillante revenait, et laissait plus confus encore ceux qui avaient assisté à la scène. « Je vous ressers ? Une cuillère de whisky dans le café pour Otto, un bien tassé pour Hermann et un vin blanc – du Sauternes – pour Franz ? » Elle connaissait les préférences de chacun par cœur, et elle s'en alla sans rien comprendre de l'état dans lequel elle avait laissé le cercle allemand. Otto lui-même ne trouva rien à redire.
____


"Mon histoire ;


« Et bien ? Qu'est-ce que tu fais là, toi ? » C'était un grand jeune homme au corps très fin et très nerveux qui s'était penché sur eux pour prendre leur commande. Le cercle allemand le regarda avec curiosité et une sorte d'aberration dans l’œil. Ce n'était pas ce à quoi ils s'attendaient. « Daya ne peut pas aujourd'hui. Elle est chez le médecin. » Le garçon qui ne devait pas avoir plus de trente ans, semblait comprendre qu'il n'était qu'un substitut au Lapin Blanc. Ici, les gens venaient pour leur pâtisserie, pour leur thé Darjeeling, pour la terrasse ensoleillée ou le jardin secret, vert et odorant ; et ils venaient pour Daya. Alors bien sûr, quand elle n'était pas là et que Louis devait la remplacer, les clients étaient déçus. Et sans être une journée ratée au salon de thé, c'était pas la même chose non plus. « Rien de grave ? » « Non. C'est juste la troisième nuit consécutive, et elle n'en pouvait plus. » Il y eut un silence. Louis regardait au-dessus des têtes des trois hommes, pensivement, par la fenêtre, droit devant lui et comme s'il était seul. Les autres, eux aussi, semblaient avoir oublié qu'ils s'accompagnaient. Chacun méditait sur cette troisième nuit. Il y a deux jours, Daya s'était présentée plus nerveuse auprès des clients, plus sensible et plus inquiète. Soucieuse de ne pas avoir oublié le petit caramel que Mme Eterlin aimait avoir avec son expresso ; tracassée à l'idée de se planter sur le bon temps d'infusion d'un thé qu'elle ne ratait pourtant jamais pour le facteur qui passait toujours à 11h43. Personne n'avait osé posé de questions, alors que ça avait surpris tout le monde. Qu'était devenue la joyeuse et douce lapine ? Le lendemain, elle était distante, perdue elle aussi dans les contrées lointaines de ses pensées, et peu alerte à ce qui l'entourait. Elle répondait sans entrain, sans indifférence non plus... avec juste un morne sourire et un regard éteint. Et aujourd'hui, elle n'était pas là. « C'est quand même incroyable dans quel état ça la met. Ça dure depuis longtemps ces insomnies ? Tu sais ? » Louis était en fait l'esclave d'un ami de Takeshi Ôda, le gérant du salon. Et c'était par ses amitiés qu'il pouvait avoir Louis, exceptionnellement, quand il avait à remplacer sa serveuse. Mais de fait, de par ces jeux de relations, Louis était bien plus informé sur les affaires intérieurs du Lapin Blanc qu'on ne pouvait le penser, alors même qu'il n'était qu'un personnage tertiaire de l'endroit. Pourtant, et ça les prit de court, ce ne fut pas lui qui répondit. « C'est par phase, une fois tous les trois mois au pire. Elle n'arrive pas à dormir pendant plusieurs nuits, jusqu'à ce qu'elle s'effondre. Mais vous verrez, jeudi, au plus tard vendredi, elle nous reviendra la mine déjà un peu plus fraîche. Elle sera encore fatiguée jusqu'au week-end et puis la semaine prochaine, ce ne sera qu'un vilain souvenir. » Franz et Hermann acquiescèrent. Il voulait croire en la prédiction rassurante d'Otto, si bien qu'ils ne réfléchissaient pas plus loin. Même Hermann qui avait pourtant la réputation de trop penser. Parfois, on devait l'arrêter. Lui dire de se calmer, de cesser de réfléchir. Qu'il fallait savoir tourner sept fois sa pensée dans sa tête, mais pas plus car sinon on s'enfonce. Sauf qu'Hermann avait tendance à les tourner en moyenne quatorze fois, et de fait, il restait toujours enfoncé dans son crâne. « Mais ça vient d'où ? Je veux dire, personne fait ce genre d'insomnie juste comme ça. Ça doit bien venir de quelque part. » Un nouveau silence, différent du précédent. De timides, prudents et brefs regards furent jetés par Franz et Hermann sur Louis, sauf Otto qui gardait obstinément son regard baissé sur son whisky-café, ce qui était un aveu en soi de curiosité quand on le connaissait. Louis savait quelque chose, et c'était le silence qui précédait les révélations. Les longues oreilles d'usagi du serveur frémirent un peu de gêne avant qu'il ne réponde avec méfiance : « Elle avait peur, c'est tout. » Takeshi l'avait retrouvé ce matin, les yeux grands ouverts d’anxiété sur le vide de sa chambre, la couverture remontée jusqu'au nez. C'est que Takeshi, pour une raison que tout le monde ignore, n'était pas resté chez eux cette nuit. Et si au début, raisonnable, elle ne s'était pas inquiétée ; avec la nuit noircissant, les peurs étaient remontés et ses yeux – ses fameux yeux qui semblaient avoir vu quelque chose d'à la fois terrible et merveilleux – s'étaient fixés de terreur, incapable de bouger.
C'est que Daya craignait l'abandon et la solitude comme la peste, ce qui créait en elle un trouble anxieux qui la paralysait littéralement. Le fameux médecin qu'elle allait voir était un médecin spécialisé, un psychologue, qui lui avait expliqué que le trouble signifiait une déficience de l'appareil régulateur du stress. C'était un état mental de trouble et d'agitation, avec un sentiment d'insécurité indéfinissable, une peur sans objet. « Daya n'en a pas le souvenir, mais elle a été abandonné à 4 ans – et non pas trois comme le pensait Otto – par ses parents, et c'est Takeshi Ôda qui l'a recueillie. Il ne lui en a parlé que tardivement, mais en réalité, elle a toujours su. Elle pressent les choses, elle a une sensibilité particulière, et surtout pour ça. Elle a peur de ne pas être aimée, de se retrouver toute seule. Et elle n'a pas que peur, elle est véritablement terrifiée. Et c'est comme ça que ça s'exprime. En fait, cette peur explique toute la personne qu'est Daya. » Un nouveau silence, par respect pour leur serveuse. « Et il en pense quoi, le médecin ? » « Qu'il y a quelque chose qui n'a pas été réglé. Il pense qu'elle devrait retrouver ses parents pour essayer de démêler tout ça. » « C'est pas toujours bon de remuer les eaux profondes... » « C'pas faux. » « Oui, mais si ça la tracasse au point de ne plus en dormir, au point de craindre comme ça ? Elle a un problème à résoudre. » « Il a pas tort. » Louis se taisait. Il écoutait le débat naissant sans en avoir l'air, agissait comme le narrateur neutre de l'histoire. Franz, lui, comme d'habitude, ne se fixait pas, pendant qu'Hermann pensait trop et Otto pensait vite. « On sait quoi des parents ? » Et à la tête de Louis, on sentait qu'il ne devait pas répondre à ça. Qu'on commençait à déterrer les secrets. « Elle est européenne, lui japonais. Ils faisaient partie d'un groupe activiste qui militaient pour l'égalité des droits entre les hybrides et les hommes. Au début, comme tous les militants du milieu, ils cherchaient l'émancipation. Ils se contentaient d'organiser des réunions clandestines pour dialoguer autour de la question, pour confronter, débattre. Mais petit à petit – sa mère surtout – ils commencèrent à se radicaliser, à aller jusqu'à souhaiter l'indépendance. C'est là que ça a commencé à se gâter pour eux. Daya avait 3 ans. Ils ont participé à des manifestations virulentes et sa mère devint vite – grâce à sa beauté – une figure de proue du mouvement. Forcément, à se faire remarquer, elle était plus vulnérable. Et elle les mit en danger si bien qu'ils ne trouvèrent rien d'autre comme solution que de laisser Daya. » On sentait à sa façon de raconter, que Louis jugeait sévèrement la mère de leur serveuse. Et s'il perdait de son flegme, il resta calme cependant. « D'où tu sais ça, toi ? » Rompant brutalement avec son visage d'embarras, Louis eut un sourire mutin et étrange que personne ne réussit à interpréter et ils comprirent – à la plus grande frustration d'Otto – qu'ils n'en apprendraient pas davantage. Car le reste, ils le savaient déjà : Takeshi avait été le père adoptif exemplaire que Daya n'aurait jamais pu rêver tant il était grand. A la fois juste et tendre, généreux et droit, il avait appris à la lapine le respect de l'autre, l'humilité, la tendresse. Et même si Takeshi, avec sa mâchoire fermée et son regard comme un fusil, n'en avait par l'air, il avait apporté un bonheur, certes inégal et incomplet, mais stable à l'usagi.
Hermann sourit avec tristesse mais gentillesse : grâce à lui, elle retrouvera le sommeil.

« Elle était très belle, tu dis ? »
« Sa mère ? Ouais... »
« Dans ce cas, on peut dire que la pomme n'est pas tombée loin de l'arbre... »
____



" Et vous ?


Dans la vraie vie, mon ptit nom c'est Marie, et j'ai 20 ans. J'ai connu le forum grâce à un topsite.
Ce que je pense du forum : j'ai du mal avec cette organisation des catégorie, mais c'est juste une question d'habitude. J'aime beaucoup le header et j'ai hâte de tous apprendre à vous connaître, et de jouer parmi vous. Ü

Au fait, vous savez quoi ? Ben je sais c'est quoi le code du règlement 'w'
C'est Validé by Céles ♪.
____
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 1:26
Invité
Hello et bienvenue parmis nous!

J'ai hate de te croquer te voir rp!
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 2:28
Invité
Ne m'approche pas ! FINI - Oh bunny you're so fine... they give you candy bars just to shut your little girl's mouth - 3199838810

Merci <3
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 8:35
Invité
Hey bienvenue jolie lapine!
En espérant que tu vas t'amuser parmis nous!
Hâte de jouer avec toi ~
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 9:02
Invité
Trop chou l'avatar ♡
Bienvenue a toi et bon courage pour la fin de ta fiche ~
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Soa
Soa
Little Red Wolf
♦ Messages : 152
♦ Âge : 27 fleurs.
♦ Localisation : dehors
♦ Humeur : affamée
Lun 13 Mar - 9:18
Soa
Bienvenue à toi !
Cela fait plaisir de voir jouer un des prédéfinis du forum ♪
J’espère que tu trouvera beaucoup de bonheur en la jouant !
Si tu as des questions, n'hésite pas à spam Léo ou Khyandii (j'vous n'aimes aussi)
Bon courage pour finir ta fiche !
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Sayuri Ikeda
Sayuri Ikeda
♦ Messages : 48
♦ Âge : 18
♦ Localisation : Ici et là...
♦ Humeur : Cherche ~
Lun 13 Mar - 9:45
Sayuri Ikeda
Bienvenue à toi !
Super original comme début de fiche, Bon courage pour la suite !
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 9:47
Invité
Bienvenue à toi ♥️ bon courage pour la fin de ta fiche
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 9:54
Invité
Bonzour ze m'appelle Riku et z'ai 9 ans :3

Bienvenue :3
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 11:10
Invité
Oh ! Merci à tous pour cet adorable accueil ! ♥️
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mar - 13:46
Invité
Bienvenue à toi jolie copine usagi et bon courage pour la fin de ta fiche. FINI - Oh bunny you're so fine... they give you candy bars just to shut your little girl's mouth - 4114160406
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Khyandii
Khyandii
Déconcertante Tora au Charme ravageur
♦ Messages : 694
♦ Âge : 19 ans.
♦ Localisation : Cachée ~
♦ Humeur : Rêveuse ...
Lun 13 Mar - 19:51
Khyandii
Moooooh on a enfin prit ma petite Daya ! *pleure de joie* FINI - Oh bunny you're so fine... they give you candy bars just to shut your little girl's mouth - 2094507183
En plus, il est agréable de te lire, cela fait plaisir. Bienvenue donc !

Bon courage pour terminer ta fiche,
en cas de besoin n'hésite pas à MP quelqu'un du staff ~ FINI - Oh bunny you're so fine... they give you candy bars just to shut your little girl's mouth - 2294261657
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 14 Mar - 2:24
Invité
Merci beaucoup ! Ca me touche ! <3

J'en profite pour vous informer que ma fiche est finie ! FINI - Oh bunny you're so fine... they give you candy bars just to shut your little girl's mouth - 3667017564
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Khyandii
Khyandii
Déconcertante Tora au Charme ravageur
♦ Messages : 694
♦ Âge : 19 ans.
♦ Localisation : Cachée ~
♦ Humeur : Rêveuse ...
Mar 14 Mar - 14:55
Khyandii
*Ferme le livre et pose ses lunettes sur sa table de chevet*
Bien bien bien ! En voilà une fiche longue !

A vrai dire, je n'ai rien à redire concernant ta fiche Daya, ce que je vois là correspond bien à la Daya que je m'étais imaginée, et tu as su lui accorder un univers bien à elle tout en respectant les données que tu avais au départ. Je voyais bien la petite bande Allemande, dans le joli salon de thé. Et surtout, je vois bien Daya dans son élément, et entourée de son papa adoptif, teigneux mais attendrissant au fond.
Bien que le texte ne soit pas aéré (parfois c'est un peu compliqué à lire), c'est bien écrit et agréable à la lecture.

Bref ! Je suis ravie FINI - Oh bunny you're so fine... they give you candy bars just to shut your little girl's mouth - 3615165733
Je te valide, tu peux désormais te balader à ta guise sur le forum et rencontrer du monde !

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